L’énoncé économique de l’automne 2024 pour le Canada a été marqué par plusieurs points clés et évolutions significatives :
Déficit et Dette :
- Le déficit fédéral a été revu à la hausse pour atteindre 61,9 milliards de dollars pour l’exercice 2023-2024, largement au-dessus des prévisions antérieures de 40,1 milliards de dollars. Pour l’exercice 2024-2025, le déficit est prévu à 48,3 milliards de dollars.
- Malgré l’augmentation du déficit, le gouvernement fédéral a respecté son objectif de maintenir le ratio dette/PIB à 42,1 % pour l’exercice 2023-2024.
Politiques et Mesures Économiques :
- L’énoncé économique comprenait des mesures pour réduire le coût de la vie quotidienne, construire plus de logements, et promouvoir une croissance fondée sur la carboneutralité, avec un impact net de nouvelles dépenses de 21,1 milliards de dollars sur six ans.
- Une mesure notable a été la suspension temporaire de la taxe sur les produits et services (TPS) pour deux mois, visant à réduire le coût des produits essentiels pour les familles canadiennes.
Contexte Économique et Politique :
- L’énoncé a été présenté dans un contexte de démission soudaine de la vice-première ministre et ministre des Finances, Chrystia Freeland, créant un certain chaos politique à Ottawa.
- La réponse politique aux prévisions budgétaires a été variée, avec des critiques de l’opposition concernant la gestion du déficit et des dettes, et des commentaires sur l’impact potentiel des politiques économiques américaines sous l’administration Trump sur le Canada.
Perspective Économique :
- Les prévisions économiques pour le Canada en 2024 prévoient une économie en croissance modérée, avec des défis liés à des taux d’intérêt élevés, une inflation persistante, et des incertitudes géopolitiques. La croissance du PIB réel est attendue à environ 0,9 % en 2024, avec des attentes d’amélioration dans la seconde moitié de l’année à mesure que les taux d’intérêt commencent à diminuer.
Réactions et Critiques :
- Les critiques politiques ont décrit le déficit comme « hors de contrôle », suggérant des impacts négatifs sur le futur financier des Canadiens et une gestion fiscale inadéquate par le gouvernement actuel.
Il est important de noter que ces informations sont basées sur des données disponibles jusqu’au 17 décembre 2024 et peuvent être sujettes à des modifications en fonction des développements ultérieurs.