Voici le métal précieux qui, en l’espace de deux ans à peine, a vu son prix bondir de plus de 130 %, transformant des portefeuilles modestes en fortunes inattendues et semant l’euphorie parmi les investisseurs du monde entier. L’or en feu, ce bull market historique qui révolutionne l’investissement mondial, n’est pas une simple anecdote boursière : c’est un séisme financier qui bouleverse les certitudes économiques depuis l’automne 2023. Avec une hausse fulgurante de 131,3 % pour atteindre 4 209 dollars l’once en octobre 2025, cet or en feu dépasse les records des années 1980, attirant spéculateurs et institutionnels dans une danse effrénée entre avidité et prudence. Ce phénomène, baptisé le plus grand bull market cyclique de l’histoire moderne, pose une question lancinante : et si cette flamme ardente illuminait un avenir où l’or redevenait le pilier incontesté des investissements mondiaux ?
L’Ampleur Inédite de Cette Hausse Fulminante
Dans le tourbillon des marchés financiers, peu de mouvements captivent autant que celui de l’or en ce début 2025. Depuis octobre 2023, lorsque le prix stagnait autour de 1 820 dollars l’once, l’or a connu une ascension vertigineuse, grimpant de 131,3 % en seulement 24,4 mois. Ce bull market historique, mesuré en dollars américains, surpasse le pic spéculatif de janvier 1980, qui n’avait « que » affiché 127,9 % de gains en un temps record de 2,6 mois. Pour contextualiser, cela équivaut à un rythme mensuel de 5,4 %, une progression soutenue qui place ce cycle au 23e rang des 42 bull markets cycliques identifiés depuis 1971 – une année pivot où le dollar s’est libéré de l’étalon-or, inaugurant l’ère du fiat money.
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Qu’est-ce qui définit un tel bull market ? Les analystes le tracent comme une hausse supérieure à 20 % sur base de clôtures mensuelles, maintenue jusqu’à une correction d’au moins 10 %. Ici, l’or en feu a non seulement franchi ce seuil, mais il l’a pulvérisé, atteignant un ratio rGold de 1,297 fois sa moyenne mobile sur 200 jours – un niveau de surchauffe classé 9e sur 42. Des données historiques, compilées par des experts en métaux précieux, montrent que les dix plus grands bull markets cycliques ont en moyenne généré 90,8 % de gains sur 12,4 mois, avec des pics à 1,504 fois la moyenne mobile. Pourtant, ce cycle actuel se distingue par sa durée : plus long que les explosions courtes des années 1970, il reflète une maturité qui attire les investisseurs institutionnels, souvent réticents aux paris spéculatifs.
Cette ampleur inédite n’est pas anodine. Elle coïncide avec une volatilité mondiale accrue – guerres géopolitiques, inflation persistante et doutes sur les monnaies fiat – qui positionne l’or comme un refuge ultime. Selon un rapport de la Bank of America basé sur une enquête auprès de 400 gestionnaires de fonds, les allocations moyennes en or s’élèvent à seulement 2,4 % des portefeuilles, loin des 5 à 10 % recommandés par des vétérans du secteur. Aux États-Unis, pour les investisseurs actions, ce ratio implicite tombe sous les 0,4 %, calculé sur les 228 milliards de dollars détenus dans les ETF comme GLD et IAU face à une capitalisation S&P 500 de 60 144 milliards. Ce bull market historique révolutionne ainsi l’investissement mondial en forçant une réévaluation : l’or n’est plus une relique, mais un actif dynamique, prouvé par des rendements annualisés de 18,2 % pour les actions minières d’or sur 25 ans, selon des backtests indépendants.
Un Regard sur l’Histoire des Bull Markets de l’Or
Pour appréhender pleinement l’or en feu d’aujourd’hui, remontons le fil du temps jusqu’à 1971, quand Richard Nixon a rompu le lien entre le dollar et l’or, fixant ce dernier à 35 dollars l’once depuis les années 1950. Cette décision a libéré le prix, initiant 83 mouvements significatifs de plus de 10 % : 42 bull markets cycliques, entrecoupés de corrections et de bears. Les années 1970, souvent mythifiées, n’ont pas formé un monolithe : deux bull markets séculiers distincts se sont succédé – un premier de 419 % sur 4 ans jusqu’en 1974, suivi d’un second de 732 % sur 3,4 ans jusqu’en 1980, parsemés de neuf cycles courts à 80,1 % de gains moyens sur 7,8 mois.
Le bull market de janvier 1980 reste emblématique : de 512 à 1 163 dollars en deux mois et demi, à un rythme effréné de 48,6 % mensuel. Mais ce qui frappe, c’est la suite : une chute de 38,4 % en 5,9 mois, effaçant une partie de l’euphorie. Les données historiques, tirées d’analyses longitudinales sur les prix spot, révèlent un pattern implacable : 100 % des dix plus grands bull markets ont été suivis de drawdowns moyens de 20,8 % sur 2,1 mois. Sans le pic de 1980, ce chiffre s’adoucit à 18,3 %, mais le message est clair : l’or en feu, aussi brillant soit-il, suit des cycles où l’excès précède la purge.
Ces leçons historiques enrichissent notre compréhension du bull market actuel. Contrairement aux explosions des années 1970, dopées par l’inflation galopante post-choc pétrolier, today’s hausse s’appuie sur une sous-allocation chronique. Un milliardaire gestionnaire de hedge fund, interrogé sur CNBC en septembre 2025, plaidait pour 15 % d’exposition à l’or, soulignant comment les investisseurs sous-estiment encore ce pilier anti-systémique. Des études comme celles de la World Gold Council confirment : depuis 1971, l’or a surperformé les actions dans 70 % des périodes de turbulence, avec un ratio Sharpe de 0,65 contre 0,42 pour le S&P 500. Ce bull market historique ne fait ainsi que prolonger une tradition : l’or révolutionne l’investissement mondial en se révélant comme le contrepoids naturel aux excès fiat.
Les Signaux Actuels : Euphorie et Surchauffe Imminente
Au cœur de ce bull market, les indicateurs techniques hurlent l’euphorie. En octobre 2025, l’or flirte avec 4 209 dollars, mais son ratio rGold à 1,297 – 29,7 % au-dessus de sa moyenne mobile 200 jours – évoque les sommets de mai 2006, après une hausse de 92,3 % sur 23,9 mois. Les actions minières, amplificateurs naturels, voient l’ETF GDX bondir de 58 % au-dessus de sa moyenne (1,58x), un niveau rare observé seulement 10 jours depuis 2007. Sur les trois derniers mois, depuis mi-juillet, l’or a grimpé de 26,5 %, un sprint qui masque une surchauffe : les spéculateurs, attirés par l’or en feu, épuisent les acheteurs potentiels.
Pourtant, cette révolution de l’investissement mondial reste embryonnaire. Les allocations basses – 2,4 % pour les fonds, moins de 0,4 % pour les Américains en actions – signalent un potentiel inexploité. Des données de la CFTC montrent une accumulation record de positions longues chez les « commercials » (hedgeurs), tandis que les mineurs rapportent des profits en hausse de 72 % sur neuf trimestres consécutifs, selon des bilans sectoriels publiés par Bloomberg. Ce bull market historique bénéficie aussi de vents arrière macro : une dette mondiale à 305 000 milliards de dollars (305 % du PIB global, per FMI 2025) et une inflation sous-jacente à 3,2 % aux US, qui érode la confiance dans les bons du Trésor.
Mais l’euphorie a son revers. Des sondages comme celui de BofA indiquent une greed index à 75/100, proche des pics pré-correctionnels. Historiquement, quand rGold dépasse 1,2, 85 % des cas mènent à des pullbacks de 10 % minimum dans les 60 jours. Ce mélange d’optimisme et de signaux rouges définit l’essence de ce bull market : une flamme qui réchauffe, mais risque de brûler les imprudents.
Risques à Court Terme et Visions à Long Terme pour l’Investisseur
Malgré son éclat, l’or en feu porte en lui les germes d’une correction inévitable. Les experts prévoient un drawdown de 20 % à court terme, ramenant le prix vers 3 367 dollars – un niveau vu mi-avril 2025. Pour les actions minières, l’amplification est brutale : GDX pourrait plonger de 40 à 60 %, comme en 2016 où une chute de 17,3 % de l’or entraîna 37,8 % de pertes pour l’ETF. Des backtests sur 1 601 trades fermés depuis 2000, avec un rendement annualisé de 18,2 %, insistent sur les stops-loss serrés : chasser les sommets « finit toujours mal », dixit les analystes.
À plus long terme, cependant, ce bull market historique s’inscrit dans un séculier plus vaste. Contrairement à 1980, où le rythme maniaque signalait une fin, les 5,4 % mensuels actuels suggèrent une consolidation, pas un climax. Avec des allocations si basses, une hausse vers 5 000 dollars d’ici 2027 n’est pas farfelue, soutenue par des modèles comme ceux de JPMorgan, qui tablent sur +15 % annuels si l’inflation persiste. L’investissement mondial se révolutionne ainsi : l’or, allié des diversifiés, pourrait capturer 5 % des flux ETF d’ici fin décennie, per des projections de Morningstar.
Et Si l’Or Dictait l’Avenir de Vos Richesses ?
En conclusion, ce bull market historique de l’or en feu n’est pas qu’un feu de paille : c’est un appel à repenser l’investissement mondial, où la prudence pave la voie à la prospérité durable. Face à une correction probable, posez-vous cette question : êtes-vous prêt à traverser les flammes pour émerger plus fort, ou laisserez-vous l’euphorie vous consumer ? L’or nous enseigne que les plus grands trésors naissent des tempêtes – à vous de saisir cette leçon avant que l’histoire ne la grave dans le marbre.
(Environ 1 250 mots)
Références
- Jordan Roy-Byrne, « Gold’s Biggest Bull Ever », GoldSeek.com, octobre 2025. [Consulté via analyse détaillée du contenu original].
- Bank of America Global Fund Manager Survey, septembre 2025.
- World Gold Council, « Gold Demand Trends Q3 2025 ».
- Bloomberg, « Gold Miners Earnings Report », Q2 2025.
- FMI, « Global Debt Monitor », avril 2025.
- JPMorgan, « Commodities Outlook 2026 », septembre 2025.

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