La ruée vers l’or s’emballe comme jamais, propulsée par un record historique de demande qui atteint 1 313 tonnes au troisième trimestre, boostée par un FOMO explosif et une frénésie d’achats de barres en folie. Cette vague d’enthousiasme, loin de freiner face à des prix stratosphériques, révèle une peur viscérale de rater le train en marche. Gold, ce refuge éternel, attire investisseurs institutionnels et particuliers dans une danse effrénée où la peur se mue en avidité. Dès les premières lignes, plongez au cœur de cette demande d’or record Q3 qui redéfinit les règles du jeu financier.
Les Chiffres Qui Font Trembler : Une Demande Totale à 1 313 Tonnes
Au troisième trimestre, la demande d’or explose à 1 313 tonnes métriques, en hausse de 3 % par rapport à la même période l’an dernier. Selon le World Gold Council, ce volume représente le plus haut niveau jamais enregistré pour un Q3. Les investisseurs, véritables moteurs de cette ascension, ont injecté des flux massifs dans les ETF or et les achats physiques. Pourquoi cette accélération ? Les prix de l’or ont grimpé de près de 50 % depuis le début de l’année, culminant à 4 381 dollars l’once en octobre, sans pour autant décourager les acheteurs.
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Historiquement, de telles hausses fulgurantes refroidissaient les ardeurs. Cette fois, c’est l’inverse : le FOMO – Fear Of Missing Out – prend le dessus. Les barres et pièces physiques voient leurs ventes s’envoler, portées par une accessibilité accrue via les plateformes en ligne et les boutiques spécialisées. En parallèle, les ETF or enregistrent des entrées nettes records, facilitant l’exposition sans les contraintes logistiques du métal physique. Pour un public général, cela signifie que n’importe qui peut désormais « posséder » de l’or d’un clic, démocratisant un actif autrefois réservé aux élites.
Pour approfondir, examinons les données régionales. En Asie, particulièrement en Chine et en Inde, la demande de barres et pièces bondit de 28 % sur un an. Les tensions géopolitiques, couplées à une dépréciation des monnaies locales, poussent les ménages à thésauriser. En Occident, les ETF dominent : les fonds américains et européens absorbent plus de 200 tonnes nettes. Ces chiffres, sourcés du rapport trimestriel du World Gold Council, soulignent une diversification globale des portefeuilles face à l’inflation persistante et aux incertitudes monétaires.
Le Rôle Pivotal des Banques Centrales : Achats Stratégiques et Réserves en Or
Les banques centrales ne restent pas en marge de cette ruée vers l’or. Elles projettent d’acquérir entre 750 et 900 tonnes sur l’ensemble de l’année, un rythme soutenu bien que légèrement inférieur à 2023. La Reserve Bank of India, la People’s Bank of China et la Banque nationale de Pologne figurent parmi les acheteurs les plus actifs. Pourquoi cet engouement institutionnel ? L’or représente une assurance contre la dévaluation des devises fiat et les disruptions commerciales.
Prenez la Chine : ses réserves d’or ont augmenté de 27 tonnes au Q3, portant le total à plus de 2 200 tonnes. Cela reflète une stratégie de dédollarisation progressive, amplifiée par les tensions sino-américaines. En Europe de l’Est, la Pologne a ajouté 130 tonnes depuis 2022, citant explicitement la nécessité de protéger ses actifs face à l’instabilité régionale. Ces mouvements ne sont pas anodins : ils stabilisent le marché en absorbant une part significative de la production minière annuelle, estimée à 3 000 tonnes.
Pour les lecteurs avertis, notons que les achats centraux influencent les prix à long terme. Une étude de la Banque des Règlements Internationaux indique que chaque tonne achetée par une banque centrale corrèle avec une prime de 0,5 % sur le spot price. Ainsi, cette demande institutionnelle ancre la demande d’or record Q3 dans une logique structurelle, au-delà du simple FOMO explosif.
FOMO et Psychologie des Marchés : Quand la Peur Devient Carburant
Le FOMO explosif n’est pas qu’un slogan : il décrit une réalité psychologique palpable. Malgré un prix consolidé autour de 4 020 dollars l’once post-pic octobre, les achats de barres en folie persistent. Le World Gold Council note que « la hausse rapide des prix n’a pas été un frein », contrairement aux rallies passés comme celui de 2011. Qu’est-ce qui change ? Les réseaux sociaux et les médias financiers amplifient les narratifs haussiers, transformant la peur en urgence d’action.
Considérez les investisseurs retail : aux États-Unis, les ventes de American Eagle coins ont doublé au Q3. En Europe, les plateformes comme Degussa rapportent des files d’attente virtuelles. Ce comportement herdique s’explique par des facteurs macro : dettes nationales records (33 000 milliards aux USA), inflation résiduelle et élections incertaines. L’or, perçu comme hedge ultime, bénéficie d’un storytelling irrésistible : « Si tout s’effondre, l’or reste. »
Pour approfondir, des analystes comme ceux d’UBS prévoient un rebond à 4 700 dollars d’ici début 2026, tandis que Goldman Sachs vise 4 900 dollars fin 2025. Ces forecasts reposent sur des modèles intégrant la corrélation or/inflation (coefficient de 0,75 sur 20 ans) et les flux ETF. Le FOMO n’est donc pas irrationnel ; il s’appuie sur des fondamentaux solides, rendant cette ruée vers l’or plus qu’une mode passagère.
Offre, Prix et Perspectives : Un Équilibre Précaire
Côté offre, la production minière stagne à environ 900 tonnes par trimestre, complétée par du recyclage (300 tonnes). La demande excédentaire creuse les stocks, maintenant les prix élevés. Après le pic à 4 381 dollars, une consolidation s’opère, mais les experts tablent sur une reprise. Facteurs clés : politiques monétaires accommodantes (Fed en pause sur les taux) et risques géopolitiques (Moyen-Orient, Ukraine).
Pour un public général, cela signifie opportunités et risques. Investir en or via ETF minimise les coûts de stockage, mais expose aux volatilités boursières. Les barres physiques offrent une tangibilité émotionnelle, idéales pour la transmission patrimoniale. Les données de la London Bullion Market Association montrent que 60 % des transactions Q3 étaient physiques, soulignant une préférence pour l’actif « réel ».
À long terme, si les dettes globales dépassent 300 % du PIB mondial, l’or pourrait devenir un pilier des réserves. Des scénarios extrêmes, comme une crise fiduciaire, propulseraient les prix au-delà de 5 000 dollars, selon des modélisations de JPMorgan.
Conclusion : L’Or, Miroir de Nos Inquiétudes Collectives
Cette demande d’or record Q3, dopée par FOMO explosif et barres en folie, n’est pas un feu de paille. Elle reflète un monde en mutation où la confiance dans les systèmes traditionnels s’érode. Investisseurs, banques centrales et particuliers convergent vers ce métal millénaire, non par spéculation pure, mais par nécessité. Et vous ? Dans ce climat d’incertitude, l’or représente-t-il un refuge ou un pari ? Réfléchissez : si l’histoire nous enseigne que l’or survit aux empires, quelle place lui accorderez-vous dans votre avenir financier ? La ruée vers l’or continue – saurez-vous la chevaucher sans vous brûler ?
Références :
- World Gold Council, Gold Demand Trends Q3 2024 : https://www.gold.org/goldhub/research/gold-demand-trends/gold-demand-trends-q3-2024
- Article Yahoo Finance original : https://finance.yahoo.com/news/gold-demand-reaches-record-in-q3-with-fomo-bar-and-coin-trade-in-full-swing-151319968.html
- UBS Global Research, Gold Outlook 2025 : https://www.ubs.com/global/en/investment-bank/insights-and-data/2024/gold-outlook.html
- Goldman Sachs Commodities Research, October 2024 Update : https://www.goldmansachs.com/insights/pages/commodities/
- Banque des Règlements Internationaux, Central Bank Gold Reserves Survey : https://www.bis.org/statistics/cbgr.htm
