La question taraude les investisseurs et les observateurs des marchés financiers : les récentes turbulences boursières annoncent-elles un krach imminent ou s’agit-il simplement d’une correction saisonnière, comme les marchés en connaissent régulièrement ? À l’heure actuelle, le 11 mars 2025, les indices oscillent, les incertitudes géopolitiques persistantes et les politiques monétaires des grandes banques centrales continuent de peser sur les anticipations.
D’un côté, plusieurs signaux alarmants pourraient laisser présager un krach. L’inflation, bien que mieux maîtrisée dans certaines régions, reste une préoccupation. Les taux d’intérêt élevés, maintenus pour juguler cette inflation, pèsent sur les valorisations des entreprises, notamment dans les secteurs technologiques. Par ailleurs, les tensions commerciales et les conflits internationaux exacerbent la nervosité des investisseurs, tandis que certains indicateurs, comme l’inversion de la courbe des taux ou la variante croissante, rappellent des scénarios précédant des crises majeures.
De l’autre côté, les partisans d’une simple correction saisonnière soulignent que les marchés traversent souvent des ajustements temporaires, notamment en période de réévaluation des perspectives économiques. Les fondamentaux de nombreuses entreprises restent solides, les profits corporatifs résistent, et les liquidités disponibles permettent que la chute pourrait être limitée. Historiquement, mars et avril ont parfois été marqués par des réponses avant une reprise estivale ou automnale.
Alors, krach ou correction ? La réponse dépendra largement des événements à venir : décisions des banques centrales, résultats trimestriels des entreprises et évolutions géopolitiques. En attendant, prudence et diversification restent les maîtres-mots pour naviguer dans cette incertitude. Une chose est sûre : les marchés, fidèles à leur nature, continuent de tenir le monde en haleine.