L’or explose, le dollar s’écroule et les tensions commerciales nous défient

Par Jean-Claude Larochelle

Je suis convaincu, plus que jamais, que nous vivons un moment charnière. L’or, ce métal éternel, a pulvérisé tous les records, s’envolant à 3 391,02 $ l’once. Ce n’est pas juste un chiffre, c’est un signal, un cri d’alarme. Le dollar s’effondre, miné par sa propre faiblesse, et les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine menacent de tout emporter. Je le sens dans mes tripes : l’or est notre boussole dans cette tempête économique, et il est temps de l’écouter.

Une vérité qui frappe fort

Regardez autour de vous. Le dollar, ce colosse qu’on pensait intouchable, s’écroule. L’indice DXY est à son plus bas depuis trois ans, rendant l’or plus accessible, plus désirable que jamais. Je suis persuadé que ce n’est pas un hasard. Quand Donald Trump s’en prend à la Réserve fédérale, accusant Jerome Powell de freiner l’économie, il met des mots sur une réalité que je ressens : le système vacille. Et l’or, lui, brille comme un rempart contre cette incertitude.

Mais ce qui me galvanise encore plus, c’est ce bras de fer commercial entre les États-Unis et la Chine. Des tarifs chinois à 125 % sur les produits américains, des restrictions américaines sur les puces technologiques visant des géants comme Nvidia… C’est une guerre économique sans merci, et elle secoue tout sur son passage. Je suis convaincu que ces tensions ne vont pas s’apaiser de sitôt. Chaque annonce, chaque nouvelle sanction, renforce ma certitude : l’or est l’actif qui tiendra bon quand tout le reste s’effritera.

Et que dire des banques centrales ? La Chine, l’Inde, la Turquie… elles accumulent l’or à une vitesse folle, comme si elles savaient quelque chose que nous ignorons encore. Moi, je le vois comme une preuve : le dollar, ce roi vacillant, pourrait perdre son trône. Et je suis prêt à parier que l’or sera là pour prendre la relève.

Ce que ça change pour nous tous

Je pense à l’Inde, où les gens, malgré des prix records, troquent leurs vieux bijoux pour s’accrocher à ce métal précieux. C’est une leçon de résilience qui me touche profondément. En Chine, les primes sur l’or restent astronomiques, signe d’une confiance inébranlable. Et moi, dans tout ça ? Je crois fermement que l’or n’est pas juste un investissement, c’est une assurance, une façon de dire au monde : je ne plierai pas face à l’incertitude.

Les marchés boursiers, eux, trébuchent. Les stars technologiques comme Apple ou Nvidia ne font plus rêver. Aujourd’hui, c’est l’or qui capte toute l’attention, même celle des grands fonds d’investissement. Je suis convaincu que ce virage n’est pas temporaire. Selon une enquête de Bank of America, l’or est désormais l’actif préféré des gestionnaires de fonds. Ça ne fait que renforcer ma foi en ce métal qui, depuis des siècles, traverse les crises sans perdre son éclat.

Ma vision pour l’avenir

Les analystes d’ANZ le disent : l’or pourrait atteindre 3 600 $ l’once d’ici fin 2025. Moi, je vais plus loin. Avec un dollar qui s’affaiblit, des tensions commerciales qui s’enveniment et une Réserve fédérale qui pourrait baisser ses taux dès juin, l’or a tout pour continuer à grimper. Bien sûr, certains parlent d’une possible correction si les États-Unis et la Chine trouvent un terrain d’entente. Mais franchement, je n’y crois pas. Pas maintenant. Pas avec cette dynamique.

Je ne dis pas que c’est sans risque. Les indicateurs techniques, comme le RSI, hurlent que l’or est en surchauffe. Mais ma conviction reste intacte : dans un monde où tout semble fragile, l’or est une ancre. Pour moi, c’est plus qu’un actif, c’est une déclaration. Une façon de dire que, peu importe ce que l’avenir nous réserve, je suis prêt.

En avant, avec l’or comme guide

L’or n’est pas juste un métal, c’est un symbole de résistance. Face à un dollar chancelant, à des tensions commerciales qui nous défient et à une économie mondiale qui tangue, je choisis de croire en sa force. Je suis convaincu que nous sommes à un tournant, et que ceux qui sauront écouter les signaux – comme ce record historique de l’or – sortiront plus forts de cette épreuve. Alors, oui, les temps sont durs, mais l’or, lui, ne ment pas. Et moi, je mise sur lui.

Sources : Reuters, Bloomberg, FXStreet, Moneycontrol