Le Plan Économique de Trump 2025 : Boom ou Krach pour les Bourses ? Un Pari à Haut Risque

Le Plan Économique de Trump 2025 : Boom ou Krach pour les Bourses ? Un Pari à Haut Risque

Les bourses mondiales se préparent à une tempête alors que le plan économique de Donald Trump pour 2025, mêlant baisses d’impôts, tarifs douaniers et déréglementation, promet de bouleverser l’économie américaine. Ce programme audacieux déclenchera-t-il un boom boursier ou un krach retentissant ? Les investisseurs, analystes et citoyens scrutent chaque annonce, pesant les promesses de profits accrus et de relance industrielle contre les risques d’inflation, de guerres commerciales et de déficits galopants. Cet article décrypte les impacts potentiels du plan de Trump sur les marchés financiers, avec des données solides et des perspectives claires. Des réductions fiscales aux barrières commerciales, voici ce que les bourses peuvent attendre.

Baisses d’impôts : un coup de pouce éphémère aux marchés
Le plan de Trump repose largement sur des baisses d’impôts, une stratégie éprouvée lors de son premier mandat. En 2017, le Tax Cuts and Jobs Act a réduit l’impôt sur les sociétés de 35 % à 21 %, propulsant le S&P 500 de 19 % grâce à des profits accrus pour des géants comme Apple ou JPMorgan Chase. Des posts sur X reflètent l’optimisme de certains investisseurs, qui anticipent une hausse similaire si Trump applique une réduction fiscale de 15 % pour le contribuable moyen en 2025. Ces mesures pourraient stimuler les bourses à court terme, en boostant les bénéfices des entreprises et la consommation, notamment dans la technologie, le commerce de détail et les petites capitalisations (l’indice Russell 2000 avait grimpé de 12 % en 2017).

Mais ce coup de fouet a un prix. Selon le Congressional Budget Office (CBO), les baisses de 2017 ont ajouté 7,8 trillions de dollars à la dette nationale. De nouvelles réductions creuseraient davantage le déficit, augmentant les rendements des obligations d’État et détournant les investissements des actions vers les bons du Trésor. De plus, 83 % des avantages fiscaux de 2017 sont allés au 1 % des plus riches, selon le Center for American Progress, accentuant les inégalités sans bénéfices généralisés pour les marchés. Si l’inflation grimpe, la Réserve fédérale pourrait relever ses taux, comme en 2022, lorsque la tech a chuté de 33 %. Le boom initial pourrait vite céder la place à un krach.

Tarifs douaniers : une épée à double tranchant
Les tarifs douaniers de Trump—10 à 20 % sur toutes les importations et jusqu’à 60 % sur les produits chinois—visent à protéger les emplois américains, mais ils menacent la stabilité des bourses. En 2018, des tarifs similaires ont fait plonger le S&P 500 de 6 % lors des tensions avec la Chine, les entreprises comme Walmart subissant des coûts accrus. Goldman Sachs estime que les nouveaux tarifs pourraient réduire les bénéfices du S&P 500 de 4 à 7 %, frappant durement la tech et le commerce de détail, dépendants des importations.

Sur X, les avis divergent : certains saluent les tarifs comme un moyen de relocaliser l’industrie, d’autres craignent l’inflation et le chaos logistique. Selon Penn Wharton, ces tarifs augmenteraient les dépenses des ménages de 3 900 à 5 000 dollars par an, freinant la consommation et pesant sur les actions des secteurs discrétionnaires. Les représailles étrangères, comme la chute de 27 % des exportations agricoles en 2019, toucheraient des entreprises exportatrices comme Boeing. Si certains secteurs (acier, énergie) pourraient gagner, les bourses risquent une correction de 5 à 10 % en cas de guerre commerciale.

Déréglementation : des gains corporatifs aux risques cachés
La déréglementation, ciblant les normes environnementales, financières et du travail, est un autre pilier du plan. Lors du premier mandat de Trump, l’assouplissement des règles de l’EPA et de Dodd-Frank a dopé les actions des secteurs pétrolier et bancaire, l’indice KBW Bank grimpant de 12 % en 2018. Les investisseurs anticipent des gains similaires pour des entreprises comme ExxonMobil ou Goldman Sachs, grâce à des coûts réduits. Sur X, les traders parient sur un rallye dans l’énergie et l’industrie.

Mais les risques sont réels. Réduire les normes environnementales pourrait augmenter les litiges liés à la pollution, Harvard estimant 3 900 décès prématurés par an à cause de règles relâchées sur le charbon. La déréglementation financière accroît les risques systémiques, rappelant la crise de 2008. Les investisseurs ESG, gérant 8,4 trillions de dollars aux États-Unis (Bloomberg), pourraient bouder les secteurs polluants, limitant les gains. Si les bourses saluent la déréglementation à court terme, des crises ou scandales pourraient provoquer des ventes massives.

Risques macroéconomiques : inflation et tensions globales
Au-delà des mesures spécifiques, le plan de Trump introduit des risques systémiques. Les tarifs et baisses d’impôts pourraient faire grimper l’inflation de 1,5 à 2 % (Penn Wharton), poussant la Réserve fédérale à relever ses taux. En 2022, un resserrement monétaire a fait chuter le Nasdaq de 33 %. Les guerres commerciales, avec des représailles chinoises ou européennes, augmenteraient la volatilité, comme en 2019 lorsque le VIX a atteint 24. Un déficit incontrôlé—7,8 trillions ajoutés entre 2017 et 2021—pourrait éroder la confiance dans la santé fiscale américaine, faisant grimper les rendements obligataires et pesant sur les actions.

Cependant, l’optimisme autour du discours “America First” pourrait soutenir les marchés à court terme. Une relocalisation industrielle réussie pourrait bénéficier aux secteurs manufacturiers, mais Penn Wharton prévoit une baisse du PIB de 8 % et des salaires de 7 % à long terme, signalant un risque de correction prolongée. Les bourses navigueront entre euphorie et incertitude.

Conclusion : un pari audacieux pour les investisseurs
Le plan économique de Trump pour 2025 est un pari risqué pour les bourses, mêlant l’attrait des baisses d’impôts et de la déréglementation aux dangers des tarifs et de l’inflation. Si un boom initial de 5 à 10 % sur le S&P 500 est probable, les risques de corrections équivalentes guettent, alimentés par des guerres commerciales et un déficit galopant. Les investisseurs devront jongler entre opportunités sectorielles et incertitudes systémiques. Alors que Wall Street se prépare à ce grand huit économique, une question demeure : le plan de Trump mènera-t-il à la prospérité ou au chaos ? À vous de peser les risques et de partager votre avis.