Retour historique des principaux crash boursiers de 1929, 1987, 2000, 2008, 2020 et 2025 ???

crash boursier

Les Marchés au Bord du Précipice : Une Analyse Historique et Actuelle

Par Jean-Claude Larochelle

Alors que les marchés financiers mondiaux traversent une période de turbulences, avec deux jours de chutes brutales qualifiées de « débarques », une voix s’élève pour décrypter la situation sans semer la panique, mais avec une mise en garde sérieuse : nous sommes peut-être entrés dans un marché baissier (« bear market »). Dans une vidéo publiée aujourd’hui, un analyste financier, fort de son expérience, revient sur les krachs historiques pour éclairer l’actualité et appelle à la prudence face à une crise qui pourrait s’aggraver.

Une semaine sous tension

Les derniers jours ont été marqués par une dégringolade significative des indices boursiers. Le S&P 500 a chuté de 6000 à 5000 points, tandis que le NASDAQ, porté par les technologies, a plongé de 20 000 à 16 000. « C’est assez raide », souligne l’analyste, pointant du doigt la rupture de la moyenne mobile de 200 jours, un indicateur technique clé signalant un renversement de tendance. Si des rebonds techniques sont possibles dès lundi, il reste pessimiste : « Le fond n’a pas été atteint. On aura des montées et des descentes, mais la tendance est baissière. »

Leçons du Passé

Pour mieux comprendre, l’analyste nous emmène dans un voyage à travers les grands krachs boursiers :

  • 1929 : Après les « années folles » d’euphorie spéculative, le krach d’octobre a précipité une dépression mondiale. La politique de non-intervention d’Herbert Hoover a aggravé la crise, jusqu’à l’arrivée de Franklin Roosevelt et son « New Deal », qui a relancé l’économie par des injections massives d’argent.
  • 1987 : Une chute soudaine de 23 % en une journée, corrigée par l’intervention monétaire d’Alan Greenspan, démontrant l’importance d’une réponse rapide.
  • 2000 : L’éclatement de la bulle technologique, suivi d’une longue descente jusqu’en 2003.
  • 2008 : La crise financière a vu les marchés perdre 30 à 50 %, avant un rebond grâce à des mesures d’urgence.
  • 2020 : La pandémie de COVID a provoqué une chute éclair en mars, compensée par des injections monétaires historiques, mais au prix d’une inflation galopante.

Une bulle qui éclate

Aujourd’hui, l’analyste voit des parallèles troublants. « Il y avait une bulle, et elle commence à éclater », affirme-t-il, attribuant une part de responsabilité aux politiques de Donald Trump, sans préciser si cela concerne ses récentes déclarations sur des contre-tarifs ou son influence passée. Les technologiques, en particulier, souffrent, et même l’or et l’argent, souvent refuges, ont subi une correction. Pourtant, il reste optimiste sur ces métaux à long terme : « C’est une correction dans un mouvement haussier. »

Conseils aux investisseurs

Face à cette instabilité, l’analyste met en garde contre une erreur classique : acheter à la baisse pour « moyenner » ses pertes. « J’en ai vu tellement en 2000 : tu achètes encore plus d’actions qui dégringolent, et ça empire. » Il recommande de ne mettre que sur ce qui monte et de maîtriser ses émotions, alors que les médias pourraient inciter à des décisions impulsives.

Que nous réserve l’avenir ?

Pour la semaine à venir, tout dépendra des interventions. Les taux d’intérêt devraient baisser en urgence, comme par le passé, et des discours de chiffres comme Jerome Powell (Réserve fédérale), la Banque du Canada ou Trump lui-même pourraient influencer les marchés. « Trump ne lâche pas le morceau », note l’analyste, sceptique sur un rebond durable sans « un lapin sorti du chapeau ». Lundi sera décisif, avec une possible réaction technique après une chute aussi brutale.

Une crise à venir ?

Si l’analyste évite les prédictions alarmistes, il insiste sur la gravité du moment. « Ce n’est que le début », prévient-il, compare la situation actuelle aux prémices des grandes crises passées. Il promet de suivre l’évolution dans de prochaines vidéos, notamment sur son site boursetechnique.com , où il décrypte les tendances avec l’aide de l’intelligence artificielle.

En attendant, une chose est claire : dans ce climat incertain, la prudence est de mise. Les marchés, comme l’histoire, ont une fâcheuse tendance à se répéter.