Un lundi noir est-il possible sur les marchés, compte tenu de la situation en Asie ?

Un lundi noir est-il possible sur les marchés, compte tenu de la situation en Asie ?

Un « Lundi Noir » ? Analyse d’un marché en chute libre et d’un monde en mutation

Le 7 avril 2025, les marchés boursiers mondiaux ont plongé dans une spirale rouge sang, suscitant des craintes d’un « lundi noir » historique. Ce décrochage brutal – observable partout, du Japon (-2000 points sur le Nikkei) à l’Europe et aux États-Unis – n’est pas un simple accident, mais le symptôme d’un marché baissier installé depuis des mois, voire des années.

Les indices asiatiques ont ouvert la semaine en chute libre, suivis par une panique palpable en Occident. Mais au-delà des chiffres, c’est une réflexion plus profonde qui anime mon discours : ce chaos serait le fruit d’une volonté politique, incarnée par Donald Trump, de briser la mondialisation qui, depuis 20 ans, enrichit une élite au détriment des petites gens.

Trump et la fin de la mondialisation

Je cite l’analyse de Charles Sannat, qu’il considère comme la plus pertinente entendue récemment, pour expliquer la stratégie de Trump. Selon lui, 93 % des actions américaines sont détenues par une poignée de grandes entreprises et de milliardaires – des « Goldman Sachs » et autres géants qui échappent à l’impôt grâce aux paradis fiscaux. Pendant ce temps, les petits porteurs ne possèdent que 7 % du gâteau. Trump, en laissant les marchés s’effondrer sans intervention gouvernementale – contrairement à la tradition post-2000 – chercherait à casser ce système inégalitaire. « Je sait que ça va tomber » en voyant dans ce crash la fin d’une ère où la production a été délocalisée vers la Chine ou le Vietnam, au profit de multinationales comme Nike ou Apple.

Mais cette rupture a un prix. Si le plan de Trump réussit, une période « glorieuse » pourrait suivre, comparable aux Trente Glorieuses (1945-1975). À court terme, cependant, j’anticipe une récession imminente, peut-être dès l’automne 2025, avec des taux d’intérêt ramenés à zéro par les banques centrales pour amortir le choc.

Conseils aux investisseurs : prudence et valeurs refuges

« Ne tentez pas d’attraper un couteau qui tombe », Ceux qui incitent à acheter des actions en chute libre pour « baisser la moyenne » sont idiots. J’ai vendu une partie de mes positions la semaine dernière, consolidant mes avoirs face à l’incertitude. Même Warren Buffett a liquidé une portion significative de son portefeuille ces derniers mois, amassant 30 milliards de dollars en cash en prévision d’un creux.

Quant aux investissements, je reste sceptique sur les cryptomonnaies comme le Bitcoin, qui suivent la tendance baissière générale. L’or, en revanche, m’inspire confiance. Bien qu’en correction actuellement, je prédit une reprise à long terme, comme lors des crises de 2008 ou 2020, en raison de son statut de valeur refuge et de la dette américaine galopante.

Un bouleversement mondial et canadien

Au-delà des marchés, j’entrevoit un séisme géopolitique. La fin de la mondialisation pourrait renforcer le régionalisme, avec des pays comme le Canada confrontés à des défis internes. Les menaces de séparation de l’Alberta, portées par la première ministre Danielle Smith, et un possible regain d’indépendantisme au Québec. « Si Mike Carney gagne les élections, je pourrais redevenir indépendantiste ». Je dénonce la persistance d’une vision mondialiste incarnée par certains leaders.

Un futur incertain

« Est-ce vraiment un lundi noir ? ». Si les médias en parlent abondamment – ce qui, ironiquement, je suis sceptique –, rien n’est garanti. Les graphiques mensuels montrent un marché baissier bien entamé, mais le creux reste imprévisible. Une chose est sûre : le monde change. Entre récession probable, bouleversements politiques et opportunités futures, j’appelle à la patience et à la vigilance. « Attendez le creux, et préparez-vous pour la suite ».